Je ne sais pas si cette image est officielle, mais elle est, pour sûr, issue de l'esprit d'une personne qui connaît la notion de volume d'un livre. La métaphore texte/image est ici totale.Le livre est un labyrinthe de plis, de replis, de remplis, un volume mi-clos qui exige qu'on s'y insinue. La page n'est pas blanche, ses bords ne sont pas rectilignes, elle n'est pas une surface plane à deux dimensions, elle n'est qu'une strate d'un cahier, qui n'est qu'une strate du volume, qui récuse toute géométrie abstraite. Tout le dispositif de fabrication du livre est soumis à l'angle droit : la forme typographique, le plateau de la presse, la lame du massicot. Effrontément, le livre est scalène [1]. C'est son mystère et sa gloire, son hommage à l'ouvrier typographe, au conducteur d'Heidelberg, au massicotier. Frappé d'alignement, le livre tombe des mains.
J'ai choisi ce titre, avec son autorisation, de l'un des nombreux articles plubliés sur « le Blog de Dominique Autié ».
Je poursuis par ailleurs ma brève en utilisant ses mots, qui ne pourraient mieux illustrer le propos de mon image.